Depuis quelques années, le champagne rosé est incontestablement à la mode. Il représente aujourd’hui 7 % des ventes en volume des champagnes, mais 9 % en valeur, car il faut savoir qu’une bouteille de champagne rosé est plus chère d’environ 15 % qu’une bouteille classique.
En champagne, nous avons le choix entre deux procédés : la macération et l’assemblage.
Le rosé de Saignée, produit par macération
Avant le pressurage, il faut laisser macérer des raisins à peau noire, préalablement égrappés, 24 à 72 h (selon l’année) afin de donner au jus la couleur désirée. Ce procédé est un peu plus compliqué, mais permet d’obtenir des champagnes plus tanniques et structurés que le champagne rosé d’assemblage. Les amateurs apprécieront davantage.
Le rosé d’Assemblage, produit par assemblage
Il s’agit d’un assemblage de vins de base blancs et rouges de la Champagne. C’est la méthode la plus souvent utilisée. Ce procédé a toutefois fait couler beaucoup d’encre car il est autorisé en Champagne… mais nulle part ailleurs.
Ce procédé est plus qualitatif, mais également plus coûteux et nécessite des vins rouges de très bonne qualité.